Est-ce qu’il y aura une certification québécoise?
Étant donné les difficultés à certifier l’exactitude des résultats d’empreinte carbone de produits et les avantages incertains d’une certification québécoise sur les marchés extérieurs, la certification ne semble pas être l’avenue à privilégier à court terme.
À quoi sert le logo d’un pied imbriqué à la fleur de lys ?
Ce visuel sert à identifier le projet pilote sur l’empreinte carbone des produits et les travaux qui en résulteront. Ce logo n’est pas destiné à la certification ni à l’affichage de l’empreinte carbone des produits.
Quelle est la différence entre quantification et certification de l’empreinte carbone ?
Quantifier représente le calcul de l’ensemble des GES émis tout au long du cycle de vie d’un produit. Alors que certifier implique une tierce partie (par exemple, un organisme indépendant, une entreprise d’audit reconnue) qui vient donner son assurance écrite et son logo pour affirmer que la démarche de quantification répond aux exigences du programme de certification.
Comment les entreprises ayant participé au projet pilote ont-elles été sélectionnées ?
Suite à l'annonce dans le budget 2010-2011, plusieurs entreprises ont contacté le MFEQ pour avoir plus d'information et manifester leur intérêt à participer au projet. À partir de ces premiers contacts, une première liste de candidats potentiels a été dressée. Parallèlement, différentes firmes de consultants du domaine de l'environnement ont été proactives, faisant des suivis fréquents auprès du Ministère, enrichissant ainsi la liste préliminaire avec de nouvelles suggestions d'entreprises. Le CIRAIG a ensuite sélectionné un nombre limité d'entreprises parmi cette liste en fonction de différents critères visant à couvrir un large spectre d'entreprises:
- association, grande entreprise, PME;
- produits finaux, produits intermédiaires, services;
- différents secteurs d’activités;
- chaînes d’approvisionnement plus ou moins complexes;
- présence de paramètres méthodologiques pouvant influencer significativement les résultats.
Quel est le rôle du CIRAIG ?
Le CIRAIG fut mandaté par le MFEQ pour collaborer à la mise sur pied du projet pilote. Le CIRAIG est un centre d'expertise en cycle de vie reconnu mondialement pour ses travaux et ses initiatives bâtis sur de solides assises scientifiques et de nombreuses années d'expérience appliquée. Le CIRAIG a été principalement responsable de la coordination scientifique du pilote, de tester la comparabilité et la reproductibilité des résultats ainsi que d’émettre des recommandations en fin de projet.
Quel est le rôle du BNQ ?
Le rôle du BNQ dans le cadre du projet pilote a été axé sur les divers aspects de la vérification et de la certification de l’empreinte carbone des produits. Il a été question pour l’équipe de tester les méthodes de vérification liées à une déclaration sur l’empreinte carbone des produits.
Est-ce qu’il y a d’autres initiatives entourant l’empreinte carbone des produits au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde ?
Dans plusieurs régions du monde, diverses initiatives traitant de l’empreinte carbone et environnementale ont été mises sur pied. Ces initiatives, concentrées principalement en Europe et en Asie, sont parfois très différentes. Pour plus de renseignements, voir la section « Initiatives ».
Est-ce qu’il y a un lien entre le projet pilote et le 1,5 M$ annoncé pour le projet de base de données québécoise ?
Le projet de base de données québécoise d’inventaire du cycle de vie (BD-ICV) est un projet distinct piloté par le CIRAIG. Le projet de base de données vise à adapter au contexte québécois une base de données d’inventaire appelée Ecoinvent. Le but est d’avoir des données représentatives du contexte québécois pour améliorer la qualité des analyses du cycle de vie et des calculs d’empreinte carbone qui vont être faits à partir de ces données. Les entreprises québécoises sont invitées à alimenter le projet de base de données.
Pour plus de renseignements, voir la section « Initiatives : BD québécoise d’ICV ».
Pourquoi le projet pilote s’est-il concentré sur l’empreinte carbone plutôt que sur l’empreinte environnementale incluant différents impacts comme le fait la France ?
Même si plusieurs défis méthodologiques persistent, l’empreinte carbone des produits est sans doute la catégorie d’impacts environnementaux la mieux comprise et faisant l’objet du plus grand consensus. La quantification des autres impacts environnementaux fait face à des défis méthodologiques supplémentaires, plus complexes et moins étudiés à ce jour. Il apparaissait donc ambitieux de les intégrer.
Toutefois, puisque plusieurs des problématiques entourant l’empreinte carbone touchent également les autres catégories d’impacts, les progrès réalisés dans le cadre du projet pilote pourront tout de même contribuer à l’ensemble de la question de l’empreinte environnementale.